𝐋𝐚 𝐇𝐚𝐢𝐞-𝐁𝐞𝐫𝐠𝐞𝐫𝐢𝐞, 𝐥𝐚 𝐭𝐞𝐧𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐦𝐨𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐞𝐭 𝐥𝐚 𝐝𝐞́𝐦𝐢𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐦𝐚𝐢𝐫𝐢𝐞 avec leurs immeubles qui casseront la logique et le bien-vivre de ce quartier qui avait su combiner pavillons et grandes structures avec le respect des vis-à-vis et de l'intimité des habitants.
Ce quartier était dédié aux habitants des grandes métropoles qui aspiraient à des pavillons avec jardin à un prix abordable loin des centres-villes.
La Haie-Bergerie a été construite dans les années 60 par deux urbanistes et architectes dans une vue d'ensemble.
C'est un quartier avec tous les équipements dédiés qui, après 60 ans, servent toute la ville et son expansion.
Les principaux commerces, église, théâtre, piscine, le gymnase, la pharmacie, le centre médical, Faubourg des associations etc. se trouvent à la Haie-Bergerie.
Dans le plan initial, rien n'a été dessiné au hasard sauf le point central des quartiers autour desquels se développent les structures.
A l'aveu de Roland Prédiéri, ils jetaient un dès sur un plan et ils construisaient autour de ce point central avec une logique identique centrifuge.
𝐋𝐞𝐬 𝐝𝐢𝐬𝐭𝐚𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐨𝐧𝐭 𝐞́𝐭𝐞́ 𝐜𝐚𝐥𝐜𝐮𝐥𝐞́e𝐬 𝐚𝐟𝐢𝐧 𝐪𝐮𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐣𝐚𝐫𝐝𝐢𝐧𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐦𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐯𝐢𝐥𝐥𝐞 𝐧'𝐚𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐝𝐞 𝐯𝐢𝐬-𝐚̀-𝐯𝐢𝐬 𝐝𝐢𝐫𝐞𝐜𝐭𝐬 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐥𝐞𝐬 𝐢𝐦𝐦𝐞𝐮𝐛𝐥𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐪𝐮𝐞 𝐥'𝐢𝐧𝐭𝐢𝐦𝐢𝐭𝐞́ 𝐞𝐭 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐪𝐮𝐢𝐥𝐥𝐢𝐭𝐞́ 𝐬𝐨𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐫𝐞́𝐬𝐞𝐫𝐯𝐞́𝐞𝐬.
𝐔𝐧 𝐧𝐨𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐢𝐦𝐩𝐨𝐫𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐤𝐢𝐧𝐠𝐬 𝐞𝐱𝐭𝐞́𝐫𝐢𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐨𝐧𝐭 𝐞́𝐭𝐞́ 𝐩𝐫𝐞́𝐯𝐮𝐬 𝐞𝐭 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐜𝐢𝐩𝐞𝐧𝐭 𝐚̀ 𝐥'𝐞𝐬𝐩𝐚𝐜𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞𝐬 𝐡𝐚𝐛𝐢𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐞𝐭 𝐚̀ 𝐥'𝐨𝐟𝐟𝐫𝐞 𝐚𝐮𝐱 𝐮𝐬𝐚𝐠𝐞𝐫𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞𝐫𝐜𝐞𝐬.
Pour diminuer l'effet de volume des immeubles, 𝐥𝐞𝐬 𝐯𝐢𝐬-𝐚̀-𝐯𝐢𝐬 𝐝𝐢𝐫𝐞𝐜𝐭𝐬 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐝'𝐚𝐮 𝐦𝐨𝐢𝐧𝐬 𝟑𝟎 𝐦𝐞̀𝐭𝐫𝐞𝐬 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐞𝐮𝐱 𝐞𝐭 40 mètres avec 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐯𝐢𝐥𝐥𝐨𝐧𝐬.
En outre l'orientation des pavillons casse 𝐜𝐞𝐬 𝐯𝐢𝐬-𝐚̀-𝐯𝐢𝐬 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐮𝐧𝐞 𝐨𝐫𝐢𝐞𝐧𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐥𝐚𝐭𝐞́𝐫𝐚𝐥𝐞 𝐒𝐮𝐝-𝐄𝐬𝐭 𝐚̀ 𝐍𝐨𝐫𝐝 𝐎𝐮𝐞𝐬𝐭 pour tous les quartiers.
De sorte 𝒂𝒖𝒄𝒖𝒏 𝒊𝒎𝒎𝒆𝒖𝒃𝒍𝒆 𝒏'𝒂 𝒖𝒏 𝒓𝒆𝒈𝒂𝒓𝒅 𝒅𝒊𝒓𝒆𝒄𝒕 𝒔𝒖𝒓 𝒖𝒏 𝒋𝒂𝒓𝒅𝒊𝒏 ou un pavillon et ne fait de l'ombre sur une maison.
Les triplex sont à l'origine des immeubles collectifs. Bien que chacun soit une unité indépendante, ils se dépendent les uns des autres.
Les plans actuels de constructions ne prennent en considération aucune logique urbanistique. Ils tentent tout simplement de remplacer d'une façon anarchique les pavillons par des immeubles de 15 mètres de haut.
Ils sont élaborés par des promoteurs et constructeurs d'immeubles et non des urbanistes qui ont une vision globale d'une ville.
Ils vont avaler les volumes verticaux et horizontaux, augmenter l'ombre, compromettre le bien-vivre en intimité par le poids et l'effet d'étouffement des façades.
𝐋𝐞𝐬 𝐢𝐦𝐦𝐞𝐮𝐛𝐥𝐞𝐬 𝐬𝐞 𝐭𝐫𝐨𝐮𝐯𝐞𝐧𝐭 𝐟𝐚𝐜𝐞 𝐚̀ 𝐟𝐚𝐜𝐞 𝐞𝐭 𝐬𝐮𝐫𝐩𝐥𝐨𝐦𝐛𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐣𝐚𝐫𝐝𝐢𝐧𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐯𝐢𝐥𝐥𝐨𝐧𝐬 𝐪𝐮𝐢 𝐞𝐧 𝐬𝐮𝐛𝐢𝐫𝐨𝐧𝐭 𝐥𝐞 𝐩𝐨𝐢𝐝𝐬 𝐯𝐨𝐥𝐮𝐦𝐞́𝐭𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞.
Les parkings coûtent chers à construire et manqueront d'une façon drastique.
Les immeubles sociaux ont une dérogation pour les parkings.
De sorte des centaines de véhicules viendront emboliser des emplacements dédiés aux usagers des commerces de proximité et aux visiteurs.
𝐋𝐚 𝐦𝐚𝐢𝐫𝐢𝐞 𝐟𝐚𝐢𝐭 𝐩𝐫𝐞𝐮𝐯𝐞 𝐝'𝐮𝐧 𝐠𝐫𝐚𝐧𝐝 𝐚𝐦𝐚𝐭𝐞𝐮𝐫𝐢𝐬𝐦𝐞 𝐞𝐭 𝐝'𝐢𝐦𝐩𝐮𝐢𝐬𝐬𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐞𝐭 𝐬𝐞 𝐟𝐚𝐢𝐭 𝐝𝐢𝐜𝐭𝐞𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐥𝐚𝐧𝐬 𝐩𝐚𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐦𝐨𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐞𝐭 𝐚𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐨𝐠𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐬𝐨𝐜𝐢𝐚𝐮𝐱.
𝐄𝐥𝐥𝐞 𝐝𝐞́𝐦𝐨𝐥𝐢𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐞́𝐪𝐮𝐢𝐩𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐢𝐦𝐦𝐞𝐮𝐛𝐥𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐜𝐢𝐚𝐮𝐱, 𝐧𝐞 𝐬𝐨𝐮𝐭𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞𝐫𝐜̧𝐚𝐧𝐭𝐬 𝐞𝐭 𝐧𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐫𝐞𝐧𝐝 𝐩𝐚𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐛𝐚𝐬𝐞𝐬 𝐞́𝐥𝐞́𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐯𝐢𝐥𝐥𝐞.
Nous demandons un plan réfléchi pour la rénovation de ce quartier.
Un plan conforme à sa logique urbanistique d'ensemble de départ qui doit être préservée dans l'intérêt de tous.
(Ci-dessous 𝐞𝐧 𝐫𝐨𝐮𝐠𝐞= orientation nord -sud des immeubles et nord-ouest et sud-est des pavillons et 𝐞𝐧 𝐁𝐥𝐞𝐮 = les vis-à-vis d'au moins 30 à 40 entre chaque unité).
Crédit photo: Riboud Construction - Roland Prédiéri.
